Le constructeur tricolore mise sur une dronisation accélérée du combat naval. Le groupe souhaite devenir le fédérateur des recherches françaises dans le domaine.
Renseignement, surveillance, reconnaissance, combat : le constructeur naval militaire français Naval Group a présenté la semaine dernière à ses clients la manière dont il envisageait l'intégration de systèmes autonomes de toutes catégories sur les navires traditionnels de la marine. L'idée est d'en augmenter les capacités et de protéger l'exposition des marins aux dangers.
Le groupe consacre chaque année une centaine de millions d'euros dans sa recherche et développement. Directeur technique et innovation, Eric Papin estime que le combat naval va évoluer vers des forces collaboratives : chaque bâtiment partagera la même vision d'une situation tactique, grâce aux renseignements transmis en temps réel par une flotte de drones aériens, de surface ou sous-marins.