La journaliste de Disclose autrice d'une enquête sur un programme de renseignement français en Egypte, qui a passé 40 heures en garde à vue, s'est indignée jeudi qu'un «nouveau cap» ait été franchi contre la liberté d'informer, dénonçant un «détournement des services de la justice».
La journaliste de Disclose autrice d'une enquête sur un programme de renseignement français en Egypte, qui a passé 40 heures en garde à vue, s'est indignée jeudi qu'un"nouveau cap" ait été franchi contre la liberté d'informer, dénonçant un"détournement des services de la justice".
"Une juge d'instruction était présente sur place", et Mme Lavrilleux a appris à cette occasion qu'elle"était placée sous surveillance depuis un certain temps", se sentant alors traitée comme une"délinquante". Pour elle, cette"arrestation après des attaques qui se multiplient ces dernières années, essentiellement sous la présidence d'Emmanuel Macron", contre la liberté de la presse, montre qu'"on a franchi un nouveau cap".
Selon elle, son arrestation a"montré qu'on dérange et qu'on est nécessaire pour que l'omerta des ventes d'armes aux dictatures cesse".